La machine s’est finalement mise en branle. Elle est à 100% de production algérienne. Son nom est plus qu’évocateur : le Mouvement national des générations libres. On se demande où se cachaient jusqu’ici ces générations libres dans un pays où les libertés ont été sacrifiées au « tout sécuritaire » et aux dénis de toutes sortes…

La bête islamophobe a encore frappé. Cette fois, elle a pris le visage d’un Allemand rapatrié des territoires de l’ex-Union soviétique, membre d’un de ces nombreux partis d’extrême-droite qui pullulent en Allemagne, un pays dont le passé nazi n’est pourtant pas si loin.

À l’heure d’écrire ces quelques lignes, Cheb Mami, le chardonneret de Saida, de son vrai nom Mohamed Khelifati, médite ses errements dans une cellule de la célèbre prison parisienne de la Santé. Dans les derniers jours du mois de juin, il a pris de court les journalistes français en se présentant inopinément à l’aéroport d’Orly. Il a finalement  décidé de faire face à la justice française. Et celle-ci n’y est pas allée de main morte : 5 ans de prison ferme pour le prince déchu du rai. Le verdict du tribunal correctionnel de Bobigny est sans appel.

Le fidèle admirateur de chaâbi algérois et de rap marseillais que je suis s’est soudainement trouvé un autre amour. Même deux: les groupes de rock montréalais Bloodshot Bill et Lake of Stew. Mon coup de foudre est la conséquence directe de cet appel d’un autre temps d’une vague association souverainiste. Celle-ci a préconisé l’exclusion de mes nouvelles idoles des festivités marquant la fête du Québec.

La première semaine de juin nous a offert des émotions extrêmement fortes, de celles qu’on attend des années. Tout le monde a eu sa part : aussi bien les passionnés de la politique, que les férus du soccer, le « true football », véritable religion sur terre. Hormis au Canada.

Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a finalement lâché du lest. La famille de Freddy Villanueva, le jeune abattu lors d’une intervention de la police à Montréal-Nord, et celles de ses deux camarades blessés (Denis Meas et Jeffrey Sagor-Metellus) ont eu gain de cause : elles auront des avocats dignes de ce nom, et qui plus est ceux-ci seront rémunérés par le ministère tutelle des policiers incriminés pour le dérapage du 9 août 2008.

J’avoue de prime abord que ce n’est pas le genre de sujets que j’affectionne. Toutefois, le zèle d’une partie de nos élites et leurs tentatives belliqueuses de livrer des concitoyennes à la vindicte populaire peuvent avoir raison des nerfs du plus sage d’entre les sages.

Cela fait 61 ans que ça dure. Les souffrances des centaines de milliers de Palestiniens, qui ne connaissent que la vie dans des camps, ont cessé d’émouvoir. Malgré l’indifférence de la communauté internationale, l’éventualité d’un retour sur leurs terres spoliées ne les a jamais quittés. C’est du reste un point d’achoppement majeur dans les négociations de paix au Proche-Orient.

La chasse aux femmes voilées a débuté. Les images de Musulmanes portant des foulards ont à nouveau ressurgi dans les médias, comme au plus fort des consultations autour des accommodements raisonnables qui se sont pourtant terminées il y a presque un an.

C’est le sujet du moment : la grippe mexicaine ou porcine, baptisée depuis grippe A pour les besoins du politically correct et par souci de protéger le marché de l’élevage du porc. C’est également une grippe qui m’a incité à rendre visite à mon médecin. Plus de peur que de mal, la mienne n’était que saisonnière.

Il est difficile de demeurer impassible devant les souffrances de milliers de nos concitoyens d’origine tamoule qui, depuis plusieurs semaines, font le siège des bâtiments publics des grandes villes canadiennes. Les mêmes scènes de désarroi se répètent à Paris, Berne ou Londres. Ils n’ont pas le choix : le peule tamoul vit ses jours les plus sombres. 

La commémoration du double anniversaire du Printemps berbère 1980 et du Printemps noir 2001 a donné lieu à des célébrations aussi bien en Algérie qu’au sein de la diaspora amazighe à travers le Monde. Curieusement, le souvenir toujours vivace au sein des Kabyles de deux dates charnières dans l’histoire de l’Algérie contraste terriblement avec la frilosité avec laquelle les autres communautés originaires d’Algérie abordent cette occasion.