Les élections législatives algériennes du 4 mai 2017, ont abouti au mêmes résultats habituels: soit une configuration pyramidale, vide au milieu, à sa tête le FLN et son extension le RND et à sa base le bassin des autres partis de l'opposition avec en plus, une saveur d'indépendants.

La communauté musulmane a été frappée de plein fouet par un acte lâche et barbare. Après, la stupeur et la douleur une question fondamentale s’impose. Comment un tel acte a pu être commis dans un pays réputé mondialement pour son ouverture d’esprit, son paisible vivre ensemble et la générosité de sa politique d’immigration et d’insertion sociale et économique.

Un jeune étudiant répondant au nom d’Alexandre Bissonnette, que je qualifie tout simplement d'imbécile, a commis l'irréparable, un certain dimanche 29 janvier 2017, à l'intérieur même d'une mosquée, située au cœur de cette belle et douce ville du Québec.

Une décennie de chicanes identitaires et d'acharnement médiatique ont failli emporter l'harmonie sociale et sacrifier le bien-vivre ensemble qui régnait au Québec.

Le gouvernement algérien a invité une délégation d'experts et d'artistes algériens du Canada pour venir célébrer en Algérie, les journées de l'immigration- 17-19 octobre 2016.

La terreur a encore frappé. Après la série d'attentats qui ont secoué Kaboul, l'Allemagne et le Japon la semaine passée, voilà qu'une prise d'otages dans une église en France finit par le meurtre d'un prêtre.

L’État algérien doit rester debout. À défaut, c’est le chaos qui attend l’Algérie et avec elle, les Afrique du Nord et du Sahel deviendront un terrain ouvert aux prédateurs économiques, mercenaires, armées privées et mafias transnationales qui écraseront leurs démographies [1] d’abord, leurs natures ensuite.