Tahar Touam est un brillant physicien, bourré de diplômes acquis dans les grandes écoles et universités nord-américaines dont la prestigieuse École Polytechnique de Montréal. À l’exception de son pays, c’est un chercheur connu à travers le monde qui a été à l’origine d’une découverte importante dans le domaine de la photonique qui a abouti à la création d’une entreprise de pointe qui s’est effondrée dix-huit mois après son départ. C’est difficile et compliqué à la fois de revivre un jour l’expérience de Tahar Touam.

Le 18 août 1994 une Algérienne de 24 ans débarque en Amérique du Nord dans l’Etat de l’Alaska, laissant derrière elle un pays paralysé par les crimes qui font honte d’appartenir à l’être humain. Elle a une grande envie de s’en sortir après avoir tout laissé tomber. De l’Alaska à la Floride en passant par l’Etat de l’Oregon, une aventure unique qui commence au milieu de l’océan Pacifique sur les bateaux de pêche à Dutch Harbor, pas loin de l’océan glacial Arctique.

Aïssa Lamri est très connu au sein de la communauté Algérienne de Montréal ou il anime depuis quelques années l’émission Montréal Labess, diffusée un samedi sur deux sur les ondes de la Radio Centre-Ville.

Ahmed Aïna est depuis 1984 titulaire d'un MBA et d'un M.Sc de l’Université de Montréal. Il a une grande expérience au Québec dans l’enseignement et à la direction des entreprises. Il est cofondateur de BTI (télématique et vidéotex sur les terminaux Alex de Bell Canada) et de Médiasoft Telecom où il a travaillé durant quatorze années comme vice-président exécutif chargé de la gestion des opérations et des finances.

Ali Kichou a quitté le pays avec le sentiment de réussir et de revenir un jour rendre service aux siens. Comme lui à l’étranger beaucoup d’Algériens qui ont eu le mérite de s’imposer dans différents domaines caressent le même rêve. Ils ont réalisé des choses extraordinaires parfois dans des conditions de concurrence difficiles qu’ils ont surmontées avec succès.

Installée au Québec depuis 1987, cette Marocaine a créé le premier magazine d’Amérique du Nord destiné aux immigrées du Maghreb et du Moyen-Orient. En ce début du mois de novembre, le froid pointe déjà le bout de son nez sur les grands immeubles de verre et les vieilles bâtisses du centre de la capitale québécoise. Si Khadija Darid presse le pas, c’est pourtant moins pour se réchauffer que pour gagner du temps.

«Une culture, ça se partage ». Zineb Sahli se reconnaît bien dans le slogan du festival du monde arabe de Montréal (FMA) au point ou elle a fini par faire partie de l’équipe dirigeante depuis la deuxième édition. Originaire de Laghouat, l’Algérienne est une femme très impliquée dans le mouvement associatif montréalais. Active de nature, au four et au moulin, elle travaille plus de douze heures par jour, ce qui ne l’empêche pas de cumuler plusieurs fonctions qui lui laissent peu de temps libre. Sa participation à la plupart des activités culturelles algériennes et canadiennes fait d’elle une femme très convoitée par son expérience et son sérieux. Malgré cela peu de gens savent ce qu’elle fait et est réellement.

La grande révélation de «Nuits d’Afrique» cette année n’est autre que Seghira Bouhaddi. Avec une voix superbe et une aisance sur scène digne des grandes stars, Seghira a conquis les cœurs des spectateurs, venus en masse encourager le groupe « Anzar » auprès duquel elle évolue.

Il a la sagesse de celui qui a tout surpassé, tout raflé, pourtant Hichem Djemai, puisque c’est de lui qu’il s’agit n’a que 15 ans! Il faut dire que le sport la mûrit avant l’heure. Son talent, sa personnalité et son tempérament font de lui un véritable atout pour réussir dans son sport favori.