La Haine est-elle née dans ce bourg de Hérouxville? Non et je ne pense pas. Car, ce petit village a été fondé par l'abbé Joseph Euchariste Héroux, un humain, un serviable et un rassembleur. On pensait que Bernard allait remplacer le H de la haine par le D de la dévotion ou du moins qu’on puisse le dire, du dévouement. Hélas ! L’Îledupasien a préféré la détestation répugnante et antipathique. Je me demande, que pense-t-elle Joannie Rochette, l’îledupasienne, de ce D de Bernard?

Le parti québécois (PQ) de la reine bourgeoise Marois tend, s’il reste et persiste dans la lignée du je-m’en-foutisme et de la gouvernance sinusoïdale, vers un déclin assuré.  On s’ennuie de l’ère du gars de New Carlisle, de l’époque du fils de Gérard et de Germaine et du temps du gars de Saint-Jacques-de-Montcalm.  C’était des gens qui disaient tout haut ce que Marois pense actuellement tout bas.

Je ne commencerai pas par des citations d’Adam Smith, de Milton Friedman, de Bolivar, d’Einstein ou de Brejnev. Ce sont des êtres, qui ont du vécu et parfois, un excès surdimensionné d’intelligence extraordinaire.  Je pèse mes mots et je sais de quoi je parle, par connaissance de cause et par appartenance génétique purement algérienne. Je ne suis ni Omar Aktouf ni Réda Hamiani.

Cher père bien aimé, je suis désolé et navré de m’être emporté irrespectueusement sur ta mémoire de martyr, et ce, en public et sur les ondes du 102.3 FM à l’émission Montréal Labess.  Je suis attristé et chagriné surtout, parce que je l’ai fait au lendemain de la commémoration du cinquantenaire par mes compatriotes vivant sur le sol de Samuel de Champlain. Avec mon intervention radiophonique, j’ai coupé court le plaisir et le bonheur de savourer la réjouissance d’un cinquantenaire tant attendu.

À Punta Cana, après une journée reposante où je me suis allongé sur le sable fin, face à une mer caribéenne de couleur turquoise, une veillée abracadabrante à la discothèque en dansant la salsa et le meringué et une consommation non contrôlée et trop exagérée de la Mama-Juana1, je me suis dirigé vers ma chambre pour solliciter un câlin dans les bras de Morphée.

Chaba Kheira, la coqueluche de la chanson Raï, tourne la page des années lumières et décide, de son propre chef, de se purifier et de s’occuper de sa petite famille.  Son mari Baba, depuis son acquisition du prestigieux club de football oranais, le Mouloudia d’Oran, ne trouve pas le temps, même pour gratter la peau de sa chevelure.  Son grand fabuleux cabaret, le complexe Mezghena a été mis en vente, au grand complet, chanteurs, berrahs, danseuses et par-dessus tout cela, étaient inclues les entraîneuses (soupeuses).

On m’appelle madame Algérie et si vous me permettez, j’ouvrirai une parenthèse que je fermerai plus vite. À ne pas me confondre avec l’autre, de délice Paloma, madame Aldgéria. D’ailleurs, elle a utilisé ce nom sans consulter les registres des propriétés des droits d’auteurs. Pour elle, ce nom est du domaine public et celui qui arrive le premier aura le privilège d’être servi. De toute façon, je ne peux que faire semblant de ne rien vu, car elle fait partie de mes amours formant les millions fécondés dans mes entrailles.

Je suis triste et renfermé sur moi même.  Je ne peux parler à personne pour le moment.  Je vis un deuil, un chagrin et une grande peine.  J'ai perdu un grand ami, un frère, un compagnon de longue date.

Un bon matin, avec une détermination persuasive, Zizou Belkhadem décide d’enlever le masque de la Hachma (pas dans le sens de la pudeur, mais dans le sens du complexe d’infériorité) et mettre fin à son euphémisme.  Il tranche tout court d’affronter le Big Boss pour lui exprimer son vieux pieux vœu.  Il rentre dans la salle de bain pour un petit entrainement devant le miroir et ajuste sa posture.

Aujourd’hui, nous te remémorerons et te pleurerons encore et encore.  Je sortirai la nuit, j’émergerai dans la cour après que les oiseaux se soient couchés, après que les bébés aient eu leurs dernières tétées, après que la lune ronde et éclairée  illumine mon chemin.  Je prendrai cette voie et suivrai ta voix timbrée que je garde soigneusement dans ma propre mémoire à moi.

Je suis un menteur, un lâche et un hypocrite de première catégorie.  Je le reconnais et j’assume mon acte.  Je suis prêt à me battre, me combattre voire même à me débattre avec qui que ce soit.  Je vous ai dit, en date du 2 mai 2012 que je ne me rendrai pas aux urnes, je ne voterai pas et allégoriquement, je ne me marierai pas et je ne tolérerai à aucun candidat de se prostituer, devant moi, électoralement.