Des facilitations pour le rapatriement des dépouilles mortelles des ressortissants Algériens
Après des années de marginalisation, les pouvoirs publics en Algérie cherchent à rétablir des passerelles entre les Algériens installés à l'étranger et leur pays d'origine. Dans ce sens, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah a annoncé dimanche à Alger la mise en place d'une nouvelle stratégie gouvernementale.
Alger, samedi matin. Lendemain d’un week-end particulièrement houleux à la suite des émeutes qui ont ébranlé tout le pays, la capitale en premier. Retour sur les traces de pneus brûlés et des magasins défoncés, à Bab El Oued, Oued Ouchayeh, Bachjarah, El Harrach et autre Bordj El Kiffan, pour ne citer que ces quartiers. Pour prendre le pouls de la rue, voir où en est ce fulgurant souffle juvénile.
Faute de n’avoir pas pu anticiper les éléments de la crise, le ministre prône le retour à l’ancien système qui permettait aux grossistes d’opérer avec de faux registres du commerce.
Les citoyens de haouch « Lofi » de la commune de Beni Tamou dans la wilaya de Blida ont organisé un mouvement de protestation à cause de la flambée des prix des différents produits alimentaires, notamment l’huile et le sucre. Et pour cause, les jeunes ont procédé à la fermeture de la route menant vers la commune de « Oued El Eulaig » en utilisant des barricades, des troncs d’arbres et des pierres.
Les émeutes qui ont éclaté dans plusieurs villes en Algérie ont fait paniquer les autorités publiques. Celles-ci tentent tant bien que mal de contenir cette nouvelle vague de protesta qui a déferlé sur Oran, Alger, Blida, Dejlfa, Ouargla et d’autres régions du pays, en multipliant les promesses.
Des affrontements ont opposé dans cette soirée de jeunes manifestants aux forces de l’ordre à Bab El Oued. A l’heure où nous mettons sous presse, des centaines de jeunes en furie ont attaqué le commissariat du «5e», situé au centre-ville. Des blocs de pierre ont été lancés en direction du commissariat.
En Algérie, la protestation n'a plus d'âge ! A Baraki, dans la banlieue d'Alger, des enfants âgés d'à peine 12 ans ont quitté les bancs de leur école pour descendre dans la rue et crier leur colère devant des policiers médusés.
Des dizaines de citoyens, venus pour la majorité de Ghardaïa, ont observé mercredi 05 janvier un rassemblement devant la Maison de la Presse Tahar Djaout pour dénoncer le procès qualifié d’ inique» contre le jeune Mohamed Baba Nadjar qui croupit depuis 5 ans dans la prison Babar de Khenchela.
Le jeune Tunisien, dont l'immolation par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (centre-ouest) a déclenché une révolte contre le chômage, a été inhumé mercredi dans un climat de tension, après avoir succombé à ses blessures la veille dans un hôpital de Tunis.
C'est officiel. Malgré sa disparition mystérieuse, les autorités algériennes savent où se trouve actuellement le navire MV Blida. Mais pour l'heure, personne quel a été le sort de ses 27membres d'équipage dont 17 Algériens.
Particulièrement critique et incisif, le rapport annuel de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme pointe des insuffisances, mais aussi des manquements graves. Revue de détail.
Décidément, les émeutes sont en train de transformer Alger en un brasier ardent. Mardi matin, des centaines de jeunes de Baraki ont encore une fois manifesté leur colère en bloquant la route qui mène vers Sidi Moussa. La veille, durant la nuit du lundi, les habitants de "Laquiba" ont pris d'assaut la rue pour demander leur droit au relogement.