Pour une révolution démocratique arabe!
S'adressant à un journaliste britannique de la chaîne al-Jazira, un manifestant tunisien s'était écrié: «Nous voulons sentir la démocratie, comme vous, comme en Amérique!»
S'adressant à un journaliste britannique de la chaîne al-Jazira, un manifestant tunisien s'était écrié: «Nous voulons sentir la démocratie, comme vous, comme en Amérique!»
Le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) affirme, dans cet entretien, que le droit des citoyens à manifester pacifiquement ne diffère pas d’une wilaya à une autre. Concernant l’état d’urgence, M.Benissad estime que son maintien ne repose sur aucune mesure légale.
Dans cet entretien, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh) estime que la levée de l’état d’urgence promise par le gouvernement est salutaire. Il précise que l’opposition peut manifester pacifiquement et utilement dans les autres wilayas, insistant sur le fait que l’interdiction des marches populaires à Alger obéit à des considérations strictement sécuritaires.
Salah Hannoun est avocat et militant connu dans les milieux politique et associatif pour son combat et son engagement bénévole pour la défense des droits humains. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il apporte avec lucidité son éclairage sur de nombreux points qui rythment la vie politique du pays.
L’écrivain Anouar Benmalek, auteur d’œuvres comme L’Enfant du peuple ancien, Les Amants désunis, O Maria ou encore Le Rapt réagit en tant qu’intellectuel algérien à propos de l’effet des révolutions tunisienne et égyptienne, les émeutes des jeunes en Algérie, l’interdiction des marches pacifiques, l’état d’urgence…
Le professeur Omar Aktouf revient, dans cet entretien, sur la marche prévue à Montréal le 12 février en soutien à celle prévue, le même jour à Alger, par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Réduire les troubles qui ont eu lieu en Algérie début janvier à des émeutes de la faim est le propre de tout pouvoir aux abois et de toute dictature qui ne dit pas son nom, estime-t-il. Pour lui, le meilleur indice qu’un pays du tiers-monde est en train de sombrer, c’est lorsqu’il reçoit des compliments de la part du FMI, de la Banque mondiale ou de l’OMC. Omar Aktouf, qui a donné une conférence à la mi-janvier à l’invitation du Regroupement des Algériens universitaires du Canada (RAUC), juge que la diaspora algérienne peut jouer un rôle sur les plans politique et économique, qui sont intimement liés au demeurant, à condition qu’elle ne soit pas traitée en «force» à récupérer par des régimes ploutocrates corrompus.
La vie politique a un seul objectif, pérenniser le système politique en place depuis l’indépendance du pays, divisé en clans, puis en castes et, enfin en dynasties, qui ne sont pas seulement l’apanage des monarchies.
Ahmed Benbitour, l’ex-Premier ministre, revient sur la nouvelle alliance qu’il vient de lancer en compagnie de plusieurs partis “islamistes” et se prononce sur la marche du 12 février.
Malgré le froid glacial, des militants et sympathisants ainsi que des ressortissants algériens établis au Canada n’ont pas manqué à l’appel du RCD-Canada pour exiger le départ de tout le régime en place et instaurer une transition démocratique en vue d’organiser des élections libres et transparentes. Autrement dit, sous l’arbitrage des observateurs étrangers en qualité et quantité comme partout à travers le monde.
Le Samedi 12 février 2011 à 13h00, Rassemblement au Carré Saint-Louis (Saint Louis Square) sur la rue Saint Denis. Métro Sherbrooke. La marche se dirigera vers le Consulat algérien, au 3415, rue St-Urbain, Montréal.
Une cacique du régime algérien a réclamé lundi un "changement radical du mode de gouvernance", dernier indice en date que le pays est affecté par la vague populaire secouant les pouvoirs en place de longue date dans le monde arabe.
(Ottawa) Deux semaines après l'arrivée à Montréal de Belhassen Trabelsi, beau-frère du président déchu de la Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali, la communauté canado-tunisienne s'impatiente et demande des comptes au gouvernement fédéral.
L’actualité chaude au monde arabe s’est invitée jeudi dernier à l’université du Québec à Montréal lors d’une conférence organisée par l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et par la la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques.
Une fois de plus, le pouvoir algérien manque le train de l’Histoire. Au lieu de répondre à des aspirations populaires légitimes de demande de changement d’un système politique qui a ruiné la nation et asservi le peuple,
La nation est en danger, et le pays est à la dérive. C’est le moment d’exprimer notre solidarité avec notre jeunesse.
Face à l’impasse et au désespoir, il ne reste à la jeunesse, pour s’exprimer, que la violence qui est devenue le seul moyen de règlement de conflits parmi les individus et entre les individus et l’Etat.