Les forces de l'ordre ont violemment passé à tabac des étudiants grévistes venus manifester pacifiquement à Ben Aknou devant le ministère de l'Enseignement Supérieur. Plusieurs étudiants ont été grièvement blessés et au moins trois d'entre eux ont été transférés à l'hôpital pour des soins intensifs. Choqués par cette répression qu'ils qualifient "d'ordurière", les étudiants promettent de poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'au bout.

Rabat — Des milliers de Marocains ont manifesté hier dans de nombreuses villes du pays en faveur de réformes politiques limitant les pouvoirs du roi et des violences ont éclaté après ces premières protestations au Maroc depuis le début des révoltes arabes.

Divisée et affaiblie par l'état d'urgence en vigueur depuis 1992, l'opposion algérienne paraissait dimanche, au lendemain d'une nouvelle tentative de marche à Alger, loin de son objectif de «changer le système».

A Casablanca, les médias veulent oublier l’origine marocaine de Ruby, la beauté qui fait vaciller Silvio Berlusconi. Et pour cause, l’opinion publique est très sensible à l’honneur de la femme marocaine.

L’ambassade des États-Unis d’Amérique en Algérie a mis en garde les Algériens contre l’escroquerie sur Internet sous couvert de l’immigration aux USA. Mme Jennifer Noisette, responsable des services consulaires, a expliqué lors d’une rencontre avec le journal Echorouk que ses services reçoivent quotidiennement une moyenne de 10 réclamations émanant de citoyens algériens qui ont été victimes d’escroqueries sur Internet ou arnaqués par des organisations fictives qui leur ont proposé des voyages vers les États-Unis avec des avantages dont ils ne rêvaient même pas.

Faut-il se battre pour les Algériens? Recevoir des coups de matraques à leur place parce qu'on est tous algériens ? Se faire bousculer et tirer et gifler pour qu'ils vivent mieux? Lorsqu'on porte une banderole et qu'on se dirige, dans les rues, vers l'avenir pour le réclamer, on ne peut pas s'empêcher de se poser la question.

(Alger) Le gouvernement algérien a eu recours aux grands moyens samedi pour bloquer la tenue d'une manifestation prévue dans la capitale du pays, sans venir à bout pour autant de l'ardeur de ses détracteurs.

Les Algériens de Montréal sont plus d’un millier à avoir répondu à l’appel du Collectif de soutien aux luttes du peuple algérien pour la démocratie, ce 12 février. Rassemblés au carré Saint-Louis pour se diriger vers le consulat algérien, les manifestants scandent plusieurs slogans anti-Bouteflika : « 1,2,3, c’est le tour de l’Algérie! », « Pouvoir assassin! » « Y’en a marre de ce pouvoir! » « Bouteflika, Ouyahia, houkouma irhabya (gouvernement terroriste)! »

Près d’un millier d’Algériens du Canada auxquels se sont joints des Tunisiens et des Égyptiens ont pris part ce samedi à la marche de soutien à la démocratie en Algérie à l’appel d’un Collectif initié par le professeur Omar Aktouf, l’écrivaine Zehira Houfani et un groupe de jeunes d’origine algérienne.

Quelque 2.000 personnes ont tenté de marcher samedi matin à Alger à l’appel de l’opposition pour «changer le système» mais ont été bloquées très rapidement par un très important dispositif des forces de l’ordre qui ont procédé à des interpellations musclées.

«Boutef», c'est le petit nom du président algérien Bouteflika. Ils étaient une grosse centaine ce samedi matin 12 février place du Capitole à Toulouse à souhaiter que lui aussi «dégage».