Les manifestations de ce samedi 12 février vont-elles conduire à la chute du régime de l'Algérie ? Alger, Boumerdès, Tipaza, Bejaïa et d'autres villes se préparent à la « marche » organisée pour « changer le système » face au « vide politique » qui menace la société algérienne « d'éclatement ».

ALGER- Les forces de l'ordre ont empêché samedi à la place de la Concorde (ex- place du 1er-Mai) à Alger la marche non-autorisée par la wilaya d'Alger, ont constaté sur place des journalistes de l'APS. Les forces de l'ordre, qui se sont déployées très tôt le matin, ont empêché un groupe de personnes qui se sont rassemblées à la place du 1er-Mai, lieu de départ de la marche, d'effectuer la marche à laquelle ont appelé des initiateurs, soutenus par le parti de Saïd Sadi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme. Plusieurs personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre, a-t-on constaté.

ALGER- Les manifestants qui ont tenté de marcher samedi de la place du 1er-Mai à la place des Martyrs (Alger) ont commencé à se disperser dans le calme à 12h00, après un rassemblement de deux heures, ont constaté des journalistes de l'APS

La marche est maintenue et elle aura lieu. Les membres de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action, malgré l’impressionnant dispositif policier déployé dans la capitale pour empêcher la marche d’aujourd’hui.

Le pouvoir a usé de tous les moyens pour empêcher les algériens de rallier la capital pour participer à la marche à la quelle a appelé la CNDC pour ce samidi 12 février. Les trains électriques assurant la desserte Thénia-Alger sont restés en rade depuis jeudi dernier.

Les interprétations en France des révoltes populaires dans le monde arabe sont des indicateurs de nos perceptions de ce même monde. Lorsque l'Europe s'appesantit sur son pessimisme et se lamente sur sa crise, des peuples soumis au joug des tyrans relèvent la tête et se battent pour la liberté.

S’inscrivant dans la dynamique citoyenne luttant pour l’avènement d’une Algérie démocratique et sociale, le RCD, fidèle à ses fondements et engagements et partie prenante de la Coordination nationale pour le changement démocratique, se joint à toutes les forces vives combattant ce régime illégitime, corrompu et prédateur, qui enfonce, chaque jour davantage, l’Algérie de Novembre et de la Soummam dans la misère, l’arbitraire et le discrédit international.