«L'Algérie est un pays bloqué»
(Alger) Le gouvernement algérien a eu recours aux grands moyens samedi pour bloquer la tenue d'une manifestation prévue dans la capitale du pays, sans venir à bout pour autant de l'ardeur de ses détracteurs.
(Alger) Le gouvernement algérien a eu recours aux grands moyens samedi pour bloquer la tenue d'une manifestation prévue dans la capitale du pays, sans venir à bout pour autant de l'ardeur de ses détracteurs.
Maintenir la mobilisation. Après l’empêchement de son action avant-hier, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) revient à la charge.
Les Algériens de Montréal sont plus d’un millier à avoir répondu à l’appel du Collectif de soutien aux luttes du peuple algérien pour la démocratie, ce 12 février. Rassemblés au carré Saint-Louis pour se diriger vers le consulat algérien, les manifestants scandent plusieurs slogans anti-Bouteflika : « 1,2,3, c’est le tour de l’Algérie! », « Pouvoir assassin! » « Y’en a marre de ce pouvoir! » « Bouteflika, Ouyahia, houkouma irhabya (gouvernement terroriste)! »
Près d’un millier d’Algériens du Canada auxquels se sont joints des Tunisiens et des Égyptiens ont pris part ce samedi à la marche de soutien à la démocratie en Algérie à l’appel d’un Collectif initié par le professeur Omar Aktouf, l’écrivaine Zehira Houfani et un groupe de jeunes d’origine algérienne.
Le fondateur de cette fantastique aventure de Magiciens sans frontières est un Algérien qui voulait réussir tout en donnant de la joie aux enfants victimes de violences.
Quelque 2.000 personnes ont tenté de marcher samedi matin à Alger à l’appel de l’opposition pour «changer le système» mais ont été bloquées très rapidement par un très important dispositif des forces de l’ordre qui ont procédé à des interpellations musclées.
«Boutef», c'est le petit nom du président algérien Bouteflika. Ils étaient une grosse centaine ce samedi matin 12 février place du Capitole à Toulouse à souhaiter que lui aussi «dégage».
Les manifestations de ce samedi 12 février vont-elles conduire à la chute du régime de l'Algérie ? Alger, Boumerdès, Tipaza, Bejaïa et d'autres villes se préparent à la « marche » organisée pour « changer le système » face au « vide politique » qui menace la société algérienne « d'éclatement ».
ALGER- Les forces de l'ordre ont empêché samedi à la place de la Concorde (ex- place du 1er-Mai) à Alger la marche non-autorisée par la wilaya d'Alger, ont constaté sur place des journalistes de l'APS. Les forces de l'ordre, qui se sont déployées très tôt le matin, ont empêché un groupe de personnes qui se sont rassemblées à la place du 1er-Mai, lieu de départ de la marche, d'effectuer la marche à laquelle ont appelé des initiateurs, soutenus par le parti de Saïd Sadi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme. Plusieurs personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre, a-t-on constaté.
ALGER - Quatorze personnes interpellées, samedi lors de la tentative de marche, non-autorisée par la wilaya d'Alger, ont été "immédiatement" relâchées, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
ALGER- Les manifestants qui ont tenté de marcher samedi de la place du 1er-Mai à la place des Martyrs (Alger) ont commencé à se disperser dans le calme à 12h00, après un rassemblement de deux heures, ont constaté des journalistes de l'APS
Quelque 2.000 manifestants appelés à une marche interdite samedi à Alger pour "changer de système", parmi lesquels l'islamiste du FIS (dissous) Ali Belhadj, ont réussi brièvement à forcer l'important dispositif des forces de l'ordre avant de se retrouver à nouveau bloqués, ont constaté des journalistes de l'AFP.
13h30: Le nombre de manifestants ne cesse de grossir. Des dizaines de jeunes, y compris ceux qui scandaient dans la matinée des slogans pro bouteflika, ont rejoint la place du 1er Mai où quelques escarmouches ont été signalées.
La marche est maintenue et elle aura lieu. Les membres de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action, malgré l’impressionnant dispositif policier déployé dans la capitale pour empêcher la marche d’aujourd’hui.
Nombreux sont les citoyens de la wilaya de Béjaïa qui ont pris la destination d’Alger pour la marche d’aujourd’hui. Le gros des troupes y est déjà depuis hier.