Des représentants de la Présidence et des ministères de la Justice et des Affaires étrangères à Washington

Le ministre de la Justice, M. Tayeb Belaïz, a démenti hier que les États-Unis aient tenté d'imposer des conditions à la libération des Algériens détenus à Guantanamo. «L'Algérie n'a reçu aucune condition de quelque pays que ce soit pour la libération des détenus algériens de la prison américaine de Guantanamo», a-t-il déclaré.

«L'État algérien rapatriera les prisonniers algériens de Guantanamo vers l'Algérie dès que eux-mêmes en manifestent la volonté, car l'Algérie ne les rapatriera pas de force s'ils ne le désirent pas», a-t-il ajouté, répondant aux questions des journalistes. Cette déclaration constitue un aveu implicite que certains détenus refusent de rentrer en Algérie, à l'instar du détenu Belbacha qui a demandé à la justice américaine de ne pas le «délivrer» à l'Algérie, tel que rapporté par la presse auparavant.

Au sujet du déroulement des négociations entre responsables algériens et américains en charge du dossier, le ministre a annoncé la constitution et le départ vers Washington d'une commission composée de représentants de la Présidence et des ministères de la Justice et des Affaires étrangères pour régler les cas des prisonniers désireux de rentrer en Algérie. Il n'a toutefois rien déclaré au sujet des résultats que cette commission aurait obtenu. Enfin, le ministre a rappelé que 17 Algériens sont actuellement détenus à Guantanamo.

Traduction de la version Arabe Kamal Almi, Montréal Lire la version arabe.

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