Le couscous algérien est mis à l’honneur, par le journal américain, New York Times, qui publie un reportage consacré à la fabrication de ce joyau de l’art culinaire algérien, dans les montagnes de Kabylie.

Pour le journaliste, qui s’intéresse aux racines de la société, ses valeurs et à son patrimoine, et cherche à présenter aux lecteurs américains, à l’occasion du Ramadhan, d’autres visages et aspects de l’Algérie, le couscous constitue l’une des identités du peuple algérien...
Le couscous est algérien, affirme le journaliste, en rapportant qu’une entreprise familiale algérienne a justement remporté, l’année dernière, en Sicile, lors du Festival international du couscous de San Vito Lo Capo, le premier prix, attestant de la qualité de son couscous, devant des concurrents venus de Tunisie, Maroc, Palestine, Côte d’Ivoire et Sénégal. Il note que les Algériens ont participé aussi cette année à ce festival international du couscous qui a pris fin dimanche pour confirmer l’excellence de la qualité du couscous algérien, un plat qui mérite d’être encore mieux connu dans le monde. Le couscous algérien est maintenant distribué dans des épiceries musulmanes, certains commerces "halal" et même dans des grandes chaînes de distribution à travers le Canada et les Etats-Unis, note-t-on.
Le journaliste du New York Times explique dans son reportage le processus de fabrication du couscous maison, l’évolution de son histoire à travers les temps et les régions, notamment dans les pays méditerranéens, dans certaines régions du continent africain et dans les pays arabes. En effet, l’historien américain spécialiste en arts culinaires, Clifford A. Wright, a souligné, à ce propos, que le couscous a été développé, au Moyen Age, d’abord dans certains pays d’Afrique subsaharienne avant de gagner le nord du continent, la Méditerranée puis le monde arabe. Mais c’est dans les régions berbères, de la Libye au Maroc, que le couscous est considéré comme le plat national mais aussi un élément constitutif de la société, note-t-il, faisant remarquer qu’il reviendra aussi aux communautés immigrées d’en faire, au fil des ans, un plat très apprécié en Europe, en Amérique du Nord et dans d’autres régions du monde.

Source: http://www.elmoudjahid.com/stories.php?story=06/09/27/6791794