En réponse aux analyses des pays occidentaux, qui ont placé l’Algérie parmi les pays concernés par ce que la Tunisie et l’Égypte ont vécu, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a minimisé les appels de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie, qui a décidé de manifester chaque samedi à Alger.

Medelci a déclaré à la radio française Europe 1 que « L’Algérie n’est pas la Tunisie ou l’Égypte », qualifiant ceux qui ont appelé à sortir pour manifester contre le système de « minoritaires », et qu’ils ne peuvent réellement rien changer.

Répondant aux revendications, quant à la levée de l’état d’urgence, imposé depuis 19 ans, Medelci a révélé que le gouvernement a pris la décision de sa levée  et que cela est une question de temps seulement, affirmant : « l’état d’urgences sera levé dans les tout prochains jours. »

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait déjà révélé la création d’une commission  mixte, composée des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice. Sa mission est l’élaboration d’une loi relative à la lutte antiterroriste après que le Président, Abdelaziz Bouteflika, eut décidé la levée de l’état d’urgence..

Source: Echorouk