Le gouvernement canadien l’a décidé mardi. L’argent du GSPC et du GIA saisi

Après avoir fait la sourde oreille, à l’instar de tous les pays occidentaux, aux appels de l’Algérie pour combattre le terrorisme, le Canada a pris la décision de saisir les actifs de toute personne associée avec l’une des organisations figurant sur la liste établie par son gouvernement, et au sein de laquelle on retrouve le GIA et le GSPC.

“La décision prise aujourd’hui est seulement une étape dans un long voyage”, a déclaré M. Lawrence MaCaulay, ministre canadien de l’Intérieur, qui a ajouté : “nous ajouterons d’autres noms à la liste, vous pouvez compter là-dessus”. Cette mesure donne la possibilité au gouvernement canadien de saisir les avoirs de toutes les organisations terroristes. Elle est également applicable à toute personne aidant sciemment une organisation terroriste.

Cette annonce constitue, en fait, un aveu d’une complicité antérieure avec les organisations terroristes, qui ne dit pas son nom. Ce n’est qu’une fois poussés dans leurs derniers retranchements, après les attentats du 11 septembre de 2001 à New-York, que les pays occidentaux ont décidé d’agir. L’Algérie n’a pas cessé d’appeler à ce genre de mesure, depuis l’apparition du terrorisme dans notre pays, en démontrant que les terroristes du GIA et du GSPC tuent femmes et enfants, sans distinction.

Il a fallu dix ans pour que cet appel soit entendu. Outre ces deux sinistres groupes, la liste du gouvernement canadien comporte aussi, El-Qaïda, El-Djihad (Égypte), Avant-garde de la conquête, Jamaât Islamiya (Égypte) et Al-Itihad Al-Islami (Somalie).

Source: http://www.liberte-algerie.com/juillet2002/25/la24.htm