Le jury disciplinaire de la Fédération internationale de football (FIFA) a bouclé les auditions de toutes les parties au sujet des incidents du Caire relatifs au caillassage du bus de l’équipe nationale attaqué à sa sortie de l’aéroport par des supporters égyptiens.
Des images choquantes ont fait le tour du monde montrant des joueurs algériens (Halliche et Lemmouchia), le visage ensanglanté. Après avoir auditionné toutes les parties concernées (Mohamed Raouraoua, Samir Zaher, le commissaire au match et les officiers de sécurité de la FIFA), l’instance internationale a désormais une idée claire sur ce qui s’est passé au Caire et s’est mise à l’évidence du bien-fondé de la thèse algérienne selon laquelle l’Egypte est la seule responsable des incidents. En attenant la décision finale prévue, selon des indiscrétions, en mars ou au plus tard en avril prochain, l’Egypte risque deux types de sanctions : un avertissement doublé d’une forte amende ou d’une suspension de terrain pour deux matches assortie du huis clos. Entre-temps, le président de la Fédération égyptienne, Samir Zaher, appelle à l’apaisement. Il invite les Algériens et les Egyptiens à « tourner la page et enterrer définitivement la hache de guerre ». Il laisse croire, dans une déclaration à la presse de son pays, que « la crise entre les deux pays est en voie de résolution d’autant plus que nous sommes des frères ».