Après plus de huit longs mois de détention, j’ai quitté le centre pénitentiaire de Boussouf (Constantine) jeudi dernier. 

Je me sens bien moralement et physiquement et je retrouve petit à petit mes repères. Je suis surtout très heureux de voir les signes de soulagement et de joie sur les visages de mes proches qui ont enduré cette épreuve à mes côtés avec courage et patience.

Je suis en liberté sans avoir été acquitté puisque la justice algérienne m’a condamné à huit mois de prison ferme et 12 mois de sursis. Afin d’exiger mon acquittement dans cette affaire, un pourvoi en cassation devant la Cour suprême est en cours d’enregistrement. 

Je remercie du fond du cœur toutes les personnes qui m’ont soutenu, de près ou de loin, durant cette expérience douloureuse, mais enrichissante à bien des égards.
Mes convictions et ma détermination demeurent intactes, et c’est avec la même énergie et la même rigueur que je compte poursuivre mes travaux de recherche sur la Région (Afrique du Nord / Sahel) et contribuer à la construction d’une Algérie démocratique et moderne.

Avec toute ma gratitude et mes remerciements les plus sincères,

Raouf Farrah 
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◾️Photo 1 : à ma sortie de prison, entouré de mon père Sebti Farrah et mon avocat Maître Kouceila Zerguine


◾️Photo 2 : ce matin à Serraidi