L’article 75 bis de la loi de finances de 2016 a soulevé une polémique au sein de notre communauté nationale à l’étranger.

En effet, cet article inaproprié à leur yeux, qui leur fait obligation de déclarer les sommes en devises de plus de 1000 euros et d’en faire le change au taux officiel auprès de banques les a fait réagir en voulant limiter leurs venues au pays.

Nos émigrés se disent lésés par rapport aux Tunisiens et Marocains, et que ce n’est pas dans l’intérêt de l’Algérie, qui a tant besoin de devises après la baisse des réserves de change après la chute des prix du pétrole.

D’après eux, cet article va limiter la fréquence des venues des touristes, tant nationaux qu’étrangers, en ne leur permettant de faire entrer uniquement que 1000 euros ou l’équivalent en d’autres devises.

Le but recherché par les pouvoirs publics est la limitation du marché parallèle des devises, qui mine notre économie par le manque à gagner, c’est ce qui a accentué le mécontentement de nos émigrés.

Car la pomme de discorde, c’est de ne pas pouvoir changer leurs euros, au delà de la somme autorisée, au marché parallèle, dont le taux de change au noir est une fois et demie plus élevé que celui des banques.

Par ailleurs, ils s’étonnent aussi que la carte consulaire, qui était gratuite jusqu’ici, leur coûte maintenant 35 € et le passeport 60 € et surtout qu’on leur préfère les étrangers qui résident en Algérie à eux en matière d’importation de véhicules d’occasion en cas de retour définitif.

Par Echoroukonline