La langue amazighe gagne un point . Le département des langues et des sciences humaines de l’Université centrale de Toronto (Canada) a accepté l’introduction dans son programme de maîtrise et de doctorat la présentation de thèses de spécialisation en langue amazighe. Il s’agit d’une reconnaissance majeure pour la langue des peuples de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Libye, Tchad, Niger, Mali, Maroc et îles Canaries). Le département compte instaurer un cycle de formation sociale, linguistique et culturelle de la civilisation amazighe. L’université de Montréal peut suivre l’exemple. Un projet est déjà présenté par un spécialiste algérien vivant en France. Interpellée lors d’une émission radiophonique, une députée d’origine nord-africaine a promis de relancer les efforts auprès du rectorat de l’université de Montréal. Bonne nouvelle, le Canada prend en charge la langue des Algériens. La langue amazighe est arrivée à se trouver étrangère dans sa terre. La situation a atteint le ridicule quand le lycée de Tizi-Ouzou fut baptisée du nom d’El Khansa. Dieu soit loué, on a risqué de voir l’université de Tizi-Ouzou porter le nom de Sakhr, le frère d’El Khansa.
