D’anciens internationaux de football des années 1980 sont au cœur ces derniers temps d’une polémique sur les conséquences de l’absorption de certains médicaments  censés améliorer les performances des joueurs sur l’état de santé de leur progéniture.

Certains qui se sont exprimés publiquement ces derniers temps  à l’exemple de Djamel Menad (voir entretien ci-dessous)  évoquent une corrélation directe  entre  la prise de ces produits et le fait qu’ils aient enfanté des enfants handicapés. “Ce sont des médecins étrangers  qui nous ont mis sur cette piste, ils nous ont explicitement indiqué que la prise de certains produits ayant pour effet d’améliorer la performance des joueurs peut avoir des effets néfastes sur leur progéniture. Et comme nous sommes assez nombreux pour être dans ce cas précis, car il faut savoir que certains ne veulent pas en parler publiquement pour des raisons évidentes, nous nous posons des questions. C’est pour cela que nous avons sollicité la FAF par le biais de l’amicale des anciens joueurs  pour l’ouverture d’une enquête à ce sujet. Nous n’accusons personne mais nous voulons juste que le débat soit ouvert sur ce véritable drame familial” explique Menad qui précise que “lorsque  nous étions joueurs nous prenions des pilules jaunes  dont on nous disait  tout bonnement qu’elles nous feraient le plus  grand  bien”.  “De quoi s’agit-il en vérité ? S’agit-il en fait de simple vitamine et des fortifiants ou carrément  de produits dopants ? Non ! Quel dopage ? Il n'y avait que des vitamines. Que des vitamines ! Et j'ai utilisé aussi des nutriments pour les enfants, c'est tout”, répond l’ancien médecin de l’équipe nationale des années 1980, le Russe Tabarchouk  sur le site DZ foot. Pour lui donc, il n’y vraiment pas de quoi parler de dopage. Même son de cloche chez les ex- entraineurs nationaux, Khalef et Saâdane qui se disent “surpris et pas au courant du tout  d’une quelconque pratique de dopage au sein des Verts”. En revanche, l’actuel président du comité olympique algérien, le Dr Hanifi qui a eu aussi à travailler au sein des staffs médicaux  de l’EN, a entretenu la suspicion en déclarant  que “j’ai démissionné de mon poste lorsque j’ai voulu prendre possession de certains dossiers  qui  m’ont été cachés alors que je voulais juste  en  savoir plus sur ces fameux comprimés”  même s’il  a précisé plus tard que le dopage n’existait pas dans les années 1980.  Polémique.


Source: Liberté