Le nouveau sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, a animé hier matin, au centre de presse de l'OCO, sa première conférence de presse.

 

D'emblée, Benchikha a tenu à rendre hommage à son prédécesseur, Rabah Saâdane, et à remercier ceux qui ont placé leur confiance en lui en le désignant à la tête de l'EN, ainsi que ceux qui l'ont soutenu, tout en respectant l'avis de ceux qui ne voyaient pas en lui le candidat idéal pour superviser la sélection. A ce propos, Benchikha a tenu à préciser : «Je n'ai posé aucune condition lors de ma rencontre avec Raouraoua. La sélection n'est pas un club, car il s'agit de défendre les couleurs nationales. C'était même un devoir pour moi et c'est la même raison qui m'a fait quitter la Tunisie quand on m'avait appelé pour prendre la sélection des locaux», dira le coach national. Et d'annoncer l'objectif qui lui a été assigné. «J'ai une mission bien précise, qualifier l'EN pour la CAN 2012.» Il a ajouté : «L’urgence, c'est ce match face à la Centrafrique. C'est un match très important, mais pas décisif. Mais on doit gagner ce match et le gros du travail se fera après cette confrontation.»

Pressé par le temps avec les trois semaines qui nous séparent de cette confrontation, Benchikha dira : «On ira vers l'essentiel lors de ce premier stage que je dirigerai, car on ne pourra pas faire des miracles en 6 jours.» Interrogé sur cette lourde mission qu'il aura, à savoir solutionner le problème de l'attaque et les lacunes parues dans le jeu d'une sélection qui n'a plus gagné de match officiel depuis la CAN 2010, Benchikha dira : «Avant toute chose, je dois faire mon diagnostic en voyant l'état des lieux. Je suis nouveau à la tête de la sélection et je ne connais pas cette équipe. Je ne vais pas me fier aux préjugés.» Et d'ajouter qu'il trouvera les solutions.

«On a un bon groupe qui travaille depuis deux ans et je ferai en sorte de responsabiliser les joueurs qui sont du reste très motivés avec ce mot d'ordre ’’gagner’’. Il manque aussi une touche tactique. Pour l'attaque, et qui reste l'urgence du moment, je dois voir le groupe et les solutions, du moins en théorie existent. Il restera donc à voir tout cela en pratique. J'apporterai ma touche personnelle au niveau psychologique et tactique», explique le coach national, qui attend le prochain stage pour faire plus ample connaissance avec les joueurs de la sélection. «Je ne suis pas là pour les affronter. Je suis nouveau et c'est à eux de me faciliter la tâche», notera Benchikha qui s'est abstenu, à la fin, de donner des  détails quelconques sur les probables changements. «Je n'ai pas d'équipe type dans ma tête. Je dois voir l'état des joueurs. Ce n'est qu'à partir de là que je pourrai me faire une idée», conclut le nouveau sélectionneur national.
 
Source: El Watan


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