C’est à l’initiative de Seghira Bouhaddi, chorégraphe du Groupe Azetta, au fil des rythmes berbères, que des Québécois ont pu découvrir la danse berbère.  Longtemps confondue avec le baladi, la danse kabyle et berbère d’autres régions d’Algérie gagne à être connue au Québec.  C’est au Centre Afrique en mouvements, tous les vendredi soirs, que Seghira entraîne des Montréalaises sur des rythmes de danse kabyle agrémentés de pas chaouis et terguis. 

Accueillis à Montréal par la diaspora algérienne comme un véritable baume enchanteur en cette fin de Ramadhan, nos trois artistes venus d’Alger (Radia Manal, Abderrahmane Kobbi et Abdelkader Chaou) ont animé une soirée mémorable à l’occasion du cinquantième anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale. L’initiative qui a drainé une nombreuse foule a réuni les amateurs du châabi, venus applaudir les maîtres.

Plus de 5000 personnes de toutes les origines se sont déplacés en ce soir du 4 août 2004 pour voir Syncop qui participe pour la première fois aux Francofolies de Montréal.

Il y a parfois d'heureux alliages dans les soirées de chansons. La double affiche féminine et algérienne SOUAD MASSI et LYNDA THALIE - exclusive aux Francos de Montréal cette année - fait partie de ces thématiques fortes. Voici deux voix superbes et différentes qui font les mêmes rêves au-delà de la douleur.

Une étoile algérienne brille sur les planches de Montréal.
Le seul rôle féminin du spectacle musical le Petit Prince, œuvre de Saint-Exupéry, est dévolu à Lynda Thalie, native d’Alger qui interprétera le rôle de la rose

Deux mois après avoir gagné le concours Ma première Place des Arts comme interprète, en l'an 2000, Lynda Thalie voulait sortir un premier CD. Mais c'était trop tôt, beaucoup trop tôt.

L'influence du Maghreb sur la pop québécoise se résume jusqu'ici à un auteur-compositeur et même à une seule chanson: Alger de Jean Leloup. Mais le monde et les temps changent. En début de semaine, Lynda Thalie, une jeune chanteuse québéco-algérienne, a lancé un premier disque de pop aux courbes arrondies par des mélodies arabisantes empruntées au raï.

Un petit village kabyle, un petit monde traditionnel, en marche vers la tourmente car pénétré par une idéologie nouvelle; pénétré par une idéologie étrangère qui allait, crescendo, changer les mentalités établies pourtant, depuis des siècles, suffit à Amar Aït Amar, un docteur d'Etat en littérature à nous donner à lire un joli roman intitulé Celle qui dit non.