Des présidents, recteurs et représentants de plusieurs établissements universitaires de Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie, Libye, Egypte et Japon, se sont réunis vendredi 14 mai 2010 à Tunis (Gammarth) dans le cadre du Sommet des universités Japon-Afrique du nord.

 

Les différents intervenants à ce Sommet universitaire africain, organisé pour la première fois en Tunisie, se sont penchés sur l’examen des moyens susceptibles de conforter la coopération scientifique, technique et académique entre les universités japonaises et leurs homologues des pays nord-africains.

La rencontre a également pour mérite de faciliter les échanges d'étudiants, de professeurs et de chercheurs, d’autant plus qu’elle permet de tirer profit des expertises dans les domaines y afférents.

Par ailleurs, le Sommet a constitué l’occasion de prendre connaissance du plan du ministère japonais de l'Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies qui ambitionne de drainer 300 mille étudiants étrangers à l'horizon 2020, contre 100 mille actuellement, outre le renforcement de la coopération académique avec tous les pays du monde, notamment d'Afrique du nord, dans le domaine de la recherche.

L’évolution notable de la coopération tuniso-japonaise, au cours de ces dernières années a fait l’objet de l’intervention, à l’ouverture des travaux, de M. Béchir Tekkari, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Ces relations ont été, en effet, accentuées par l’établissement de partenariats touchant plusieurs spécialités scientifiques ayant trait notamment au développement durable et la valorisation des ressources naturelles, telles que la biotechnologie, les énergies renouvelables, l'environnement, les sciences ainsi que les technologies de la mer.

En effet, les mécanismes de coopération tuniso-nippone englobent, outre l’échange d'étudiants,  les volets techniques et financiers, ainsi que la réalisation de projets de recherche et l'établissement de programmes de coopération triangulaire au profit des pays africains, dans les domaines scientifiques, techniques et académiques, a ajouté M. Béchir Tekkari.

Rappelons, dans ce cadre, la signature, tout au long des dernières années, de 13 conventions entre les universités tunisiennes et japonaises, sans omettre les 80 étudiants tunisiens présents actuellement dans les établissements universitaires japonais pour des études en mastère et en doctorat.

Sur un autre plan, le Japon contribue dans la réalisation du pôle technologique de Borj Cédria, classé en 2007, par Tokyo, comme l'un des cinq projets les plus innovants, dans le cadre de la politique de coopération financière pour le développement.

Source: http://www.infotunisie.com/?p=41082