Mahieddine Galdem est un véritable passionné de natation. Par son dévouement, l’entraineur-chef du club Nataqui a contribué à l’impressionnante montée du sport à Amqui depuis son arrivée, en novembre 2020. 

On vous présente le parcours réellement inspirant de notre personnalité All Tides du mois de février !

La pandémie de la COVID-19 en était à ses balbutiements lorsque Mahieddine Galdem a entrepris ses démarches pour quitter l’Algérie et devenir entraineur à l’étranger.

Il a vite trouvé l’offre d’emploi du club de natation Nataqui et a aussitôt entamé le processus d’immigration, plus complexe et plus long en raison des contraintes sanitaires. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il a reçu son permis de travail et qu’il a pu se rendre dans le Bas-Saint-Laurent.

« Tout s’est arrêté, mais je n’étais pas capable de m’arrêter en tant qu’entraineur. J’y ai vu l’occasion d’aller chercher de l’expérience ailleurs », partage Mahieddine Galdem. Il a entrainé pendant environ 10 ans en Algérie.

Deux mois après son arrivée au Canada, le confinement a repris de plus belle. La situation a évidemment été décourageante à certains moments, mais M. Galdem n’a jamais baissé les bras. Il en a plutôt profité pour suivre des formations et les activités du club ont repris graduellement par la suite.

Si une quarantaine d’athlètes nageaient à Amqui il y a deux ans, ils sont désormais plus d’une centaine à pratiquer le sport avec l’instauration d’une concentration sportive et du club des maitres.

« Nous sommes un peu victimes de notre succès. Nous avons accès à seulement un bassin de quatre couloirs ! La natation est rendue à la mode à Amqui », a partagé l’entraineur, fier du travail accompli.

Apprentissage constant

Détenteur d’une maitrise en science de l’activité physique en Algérie, Mahieddine Galdem cherche constamment à en apprendre davantage sur la natation.

C’est d’ailleurs cette quête de connaissances qui l’a motivé à devenir entraineur au départ, puis à venir s’installer en Amérique du nord. Ayant déjà participé à des compétitions canadiennes par le passé, il est resté en contact avec certains entraineurs canadiens et américains (US). Il tenait d’ailleurs à en savoir plus sur leur approche à l’entrainement.

« Quand j’ai commencé à entrainer, j’ai compris certains aspects de la natation que je ne saisissais pas avant. Je posais beaucoup de questions en tant que nageur. Je me tenais informé et en communiquant mieux, je performais mieux également, » explique-t-il.

Au fil du temps, sa curiosité quant aux diverses méthodes enseignées à travers le monde n’a fait que s’accentuer. Elle l’a finalement mené de l’autre côté de l’océan atlantique.

« C’est ce que je surveille quand je vois une finale aux Jeux olympiques avec des nageurs qui proviennent de pays différents et qui ont aussi connu un entrainement différent. Ça se gagne par des centièmes de seconde, je trouve toujours intéressant de comprendre ce qui a pu faire la différence. »

Retour aux sources

Le succès de Mahieddine Galdem ne se résume pas seulement à son titre d’entraineur-chef à Amqui. Il a aussi repris la compétition chez les maitres et y cumule aussi les médailles.

Récemment, au mois de janvier, il a décroché quatre médailles d’or à la manche 4 des maitres, disputée à Drummondville, en plus de signer deux records provinciaux qui demeurent à officialiser.

« Ça fait vraiment plaisir de nager à nouveau et ça donne de la confiance aux autres membres de l’équipe. J’ai toujours aimé la compétition. Ce n’est pas obligatoire d’être un athlète pour être un bon entraineur, mais ça reste un avantage de pouvoir profiter de mon expérience », admet Mahieddine Galdem.

Il inspire ainsi bon nombre d’athlètes à poursuivre leur développement en piscine. Il y a deux mois, c’est plutôt son frère Mohamed Galdem qui a suivi ses traces en devant entraineur au Club de natation des Bois-Francs, à Victoriaville.

Un autre de leur frère pratique également le métier en Algérie. Une affaire de famille qui mène à plusieurs échanges constructifs, pour le plus grand plaisir de Mahieddine qui ne laisse jamais passer une occasion d’en apprendre plus. C’est de bon augure pour le club Nataqui !

« Je mise toujours sur les points positifs et je regarde ce que je dois améliorer. Nous avons un petit club à Amqui, qui n’était pas nécessairement axé sur la performance, mais il y a plusieurs points importants sur lesquels nous avons progressé. Je remercie la FNQ pour cette reconnaissance, c’est un grand plaisir et ça me motive encore plus. »

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