Le jeune Walid Sekhri, originaire d’Algérie, a remporté hier, dimanche 30 janvier, le titre du champion national canadien junior 2011 de Taekwondo lors des championnats qui se sont tenus du 26 au 30 janvier au Winnipeg Convention Centre dans la capitale du Manitoba.



Au terme d’une série de combats contre trois concurrents de l’Ontario et de Terre-Neuve-Labrador, qu’il a éliminés par 9-1, 6-1 et 2-0 point, ce jeune taekwondiste de 16 ans et demi a décroché la médaille d’or dans la catégorie junior poids lourds.

Celui que ses amis de Toronto appellent « Zizou », en référence à son idole Zinédine Zidane, a pu participer à ces championnats après avoir été dans les trois premiers de sa catégories à l’échelle de la province en novembre dernier. Il ambitionne de représenter le Canada aux prochains championnats panaméricains.

Arrivé au Canda à l’âge de 7 ans, Walid Sekhri a débarqué avec sa famille dans la province anglophone de l’Ontario il y a une dizaine d’années – la majorité des Algériens vont au Québec. Il a pratiqué le soccer (football) avant de revenir au Taekwondo. Ce dernier n’est pas le premier art martial auquel il touche. Avant d’émigrer au Canada, il prenait des cours de Kung fu dans une salle sous la direction de son oncle maternel. A Toronto où il vit, lui et sa jeune sœur Melissa pratiquent le Taekwondo à l’académie Black Belt World.

Sa mère, Assia Maameri, femme connue dans la communauté algérienne de Toronto l’a accompagné à Winnipeg ou la température est descendu ce dimanche à  -40 degrés. En mère comblée, elle a affirmé à El Watan que la médaille de son fils est dédiée à «l’Algérie et à tous les Algériens». «Sur le podium quand mon fils tenait sa médaille contre son cœur, c’était pour exprimer tout son amour à son pays d’origine», a ajouté celle qui envoie son fils chaque année passer ses vacances au «bled». «Grâce au taekwondo, mon fils a eu une adolescence des plus sereines. Je n’ai pas eu à souffrir des problèmes qui surgissent à l’adolescence particulièrement chez les garçons », a-t-elle conclu.  A bon entendeur…

Source: El Watan