Bonne nouvelle : au Soudan, les Verts se sentent chez eux. C’est Rafik Saïfi qui le dit dans un entretien, lundi 16 novembre, à la radio française RMC.

« Ça change tout. On se croirait en Algérie. Le public était là avant qu’on arrive. Au niveau mental, on a essayé d’oublier. On ouvre une autre page. Ce sera un autre match sur terrain neutre, un match d’hommes. On va montrer qui on est et donner un petit peu de bonheur au peuple algérien, qui a souffert avec nous», a-t-il souligné. Dès dimanche, les autorités soudanaises avaient annoncé avoir tout mis en œuvre pour assurer le meilleur accueil pour les Verts à Khartoum.
 
L’attaquant de l’équipe nationale est également revenu sur les conditions de déroulement du match de samedi dernier au Caire. Pour lui, « ce qui s’est passé est trop grave. Ils nous ont dit de jouer le match et on l’a fait pour ne pas le perdre (sur tapis vert). Après le caillassage du bus, la moitié de l’équipe était vraiment touchée au moment d’entrer sur la pelouse. En plus, ça se passe dans un pays arabe, chez des frères soi-disant. Quand je vois ça, je m’excuse, mais il n’y a pas de frères. Si on en arrive là, il vaut mieux arrêter le football et faire un autre métier. »
 
Saïfi met en cause la FIFA, coupable de ne pas avoir réagi malgré l’existence de preuves sur l’agression des Verts au Caire. « Maradona a dit deux mots et il prend deux mois de suspension, une amende. Là il n’y a rien du tout. Les délégués de la FIFA sont venus à l’hôtel et ont vu les trois blessés. Ils ont constaté, pris des photos, vu des vidéos. Il y avait toutes les preuves pour arrêter et repartir chez nous», a-t-il expliqué.

 

Source: http://www.tsa-algerie.com/sport/saifi-accuse-la-fifa-et-affirme-au-soudan-on-se-croirait-en_8404.html