Honteux, scandaleux… C’est le moins que l’on puisse dire de ces Egyptiens qui, apparemment, ne sont pas du tout près à changer.

Entre novembre 1989 et novembre 2009, les Egyptiens n’ont pas avancé d’un iota. Pire, ils ont régressé en touchant le fond par leur débilité, leur bassesse et, surtout, leur jalousie envers le pays du million et demi de Martyrs. Cela a été constaté lors de la venue de la délégation algérienne au Caire, avec cette agression des joueurs algériens et la blessure de trois joueurs, dont deux grièvement atteints, à savoir Halliche et Lemmouchia. La preuve, ils ont joué avec un bandage sur la tête, démontrant ainsi au monde entier ce qui s’est passé. Pourtant, ce pays était considéré comme étant notre deuxième pays. Mais la réalité était malheureusement tout autre.

On se croyait être dans un pays civilisé, mais là aussi, on s’est trompé. Malgré la victoire par deux buts d’écart qui leur permet d’aller aux barrages affronter ceux qui leur ont infligé une sévère défaite par trois buts à l’aller, les Egyptiens ont monté un autre film à la fin du match, dans le but de déstabiliser les Verts. En effet, les responsables de la fédération égyptienne ont ordonné aux responsables de la sécurité de ne pas escorter la délégation algérienne. Quelle bassesse de la part du débile Samir Zaher, président de la Fédération égyptienne de football. Cette situation a mis Mohamed Raouraoua dans tous ses états, puisqu’il avait menacé de quitter le stade.


Il a, par la suite, fait appel au commissaire de la FIFA chargé de la sécurité qui a ordonné aux Egyptiens de mettre immédiatement à la disposition de l’EN une escorte. C’était un ordre et les Egyptiens s’y sont exécutés tels des esclaves. En outre, des fumigènes ont été balancés sur le terrain, après le second but. Les officiels algériens ont été scandalisés après que les pseudo- supporters égyptiens eurent sifflé l’hymne nationale algérien. Sans oublier les dépassements qui ont eu lieu lors de la rencontre. C’est ainsi que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et le ministre de la Solidarité nationale, M. Ould Abbas, ont tenu à dénoncer à la fin du match cette hostilité envers l’Algérie et le climat électrique qui a régné tout au long du match.

Medelci : «J’ai protesté de manière officielle auprès des autorités égyptiennes à cause de l’hymne national sifflé»
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, était hors de lui à la fin de la rencontre. Il a même protesté de manière officielle auprès des autorités égyptiennes, après que l’hymne national algérien eut été sifflé par les Egyptiens. «Ce qui s’est passé aujourd’hui est vraiment très grave. On ne peut pas se taire de tels dépassements. Je suis scandalisé. C’est inacceptable que notre hymne national soit sifflé. D’ailleurs, pour vous informer, j’ai protesté de manière officielle auprès des autorités égyptiennes», dira consterné M. Mourad Medelci.

Ould Abbas : «A mon retour au pays, je ferai un rapport détaillé au gouvernement algérien sur les dépassements très graves qui ont eu lieu»
Pour sa part, le ministre de la Solidarité national, M. Djamel Ould Abbas, nous a fait savoir qu’au retour au pays, il rédigera un rapport bien détaillé au gouvernement sur les graves incidents qui ont eu lieu. «J’ai été atteint par un projectile lorsque j’étais à la tribune officielle pour suivre le match. On n’a pas respecté ma fonction officielle. De plus, j’ai vu de mes propres yeux un jeune enfant échapper au lynchage de justesse. Il y avait une scène qui m’a scandalisé, celle d’une dame enceinte à laquelle on lui a ôté son hidjab. A mon retour au pays, je ferai un rapport détaillé sur les graves dépassements qui ont eu lieu au Cairo Stadium. C’est honteux, ce n’est pas normal», dira le ministre de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbas.

 

Source: Le Buteur