Au voisinage du point de congélation, la densité de l'eau augmente jusqu'à un maximum de température de 4°C. C'est grâce à cette particularité qu'une couche conductive stable est possible entre la glace d'un lac à 0°C et un fond dont la température a déjà atteint un niveau inférieur à 4°C.

Aucun mouvement convectif n'étant déclenché, le transfert de chaleur est ainsi minimisé et une partie importante de l'eau demeure dans sa phase liquide, ce qui est primordial pour les écosystèmes.
Lorsque la température du fond dépasse 4°C, la présence d'un maximum de densité entraîne des mouvements convectifs inhabituels. Ces mouvements qui précèdent précédent le gel ou accompagnent la fonte de la glace sont souvent déterminants dans la rapidité avec laquelle les phénomènes de changement de phase se produisent. Les situations pratiques impliquant l'eau au voisinage du point de congélation sont nombreuses.
L'objectif est de mieux comprendre la physique de ces mouvements convectifs inhabituels mal définis. On a démontré que le fait d'agiter le fluide par convection entraîne une pénétration de la couche instable dans la couche stable et le mélange ainsi produit accroît l'épaisseur de la couche instable.


À propos de l’Auteur :

Dr. Ahmed Mahidjiba, scientifique au Centre Météorologique du Canada d’Environnement Canada est l'auteur de nombreux travaux de recherche concernant la convection naturelle et les méthodes numériques appliquées au domaine des sciences de l’atmosphère. L’auteur travaille aussi sur l’étude de la sensibilité des prévisions météorologiques dans l'Arctique causée par l'erreur dans l'analyse extratropicale et vice-versa.
Ses activités de recherche concernent également l'utilisation des vecteurs singuliers (SV) pour initialiser le système global de prédiction d'ensemble (EPS) dans le contexte du modèle de prévision numérique GEM (Global Environmental Multiscale) d'environnement Canada.
Tout récemment, l’auteur a publié trois articles dont l’un porte sur l'étude des perturbations qui affectent la propagation des trains d'ondes de Rossby (ondes planétaires), originaires de l’ouest du pacifique et pouvant significativement influencer la prévisibilité des conditions météorologiques extrêmes (High-impact weather). Les conséquences de telles conditions sont destructrices comme on a pu le constater, par exemple, en novembre 2002 sur l'Europe centrale et l’Afrique du nord (tornades, pluies torrentielles et inondations subséquentes atteignant des niveaux historiques).
Installé à Montréal depuis 1996, l’auteur a obtenu sa maîtrise et son Ph.D à l’École Polytechnique de Montréal, respectivement en 1998 et 2001.

Éditeur :
C’est la maison d'édition académique allemande Verlag (www.vdm-publishing.com) qui a approché l’auteur avec cette offre de publication. Sachant que cette maison publie uniquement en Allemand et en Anglais, ce livre est le premier que l’éditeur publie en Français. Le livre est actuellement disponible sur amzon.com et peut être acheté en cliquant sur le lien suivant :
http://www.amazon.com/eau-voisinage-point-cong%C3%A9lationinhabituels/dp/3639197534/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1259691342&sr=1-1