Tous les contrats d’assu­rance auto se ressemblent. Ils sont identiques, mot pour mot, d’une compagnie à une autre. Cependant, les coûts, eux, varient. Ils varient selon la marque et le modèle du véhicule, selon son propriétaire (âge, sexe, état civil, lieu de résidence, parfois occupation, dossier de conducteur) et selon l’utilisation qu’il fait de son automobile.

Évidemment, celui qui a plusieurs accidents, points d’inaptitude et réclamations à son actif trouvera que ça lui coûte cher. De même, et ce n’est pas un mythe, les filles s’assurent pour moins cher que les garçons, et les personnes âgées s’assurent pour moins cher que les jeunes.

Les coûts d’une assurance automobile varient également en fonction des protec­tions. Celle de base, obligatoire pour tout propriétaire d’un véhicule circulant au Québec, est l’assurance en responsabilité civile. Ne pas souscrire à ce chapitre A, autrefois ap­pelé «d’un seul bord», est passible d’une amende ou de la suspension du permis de conduire.

En cas d’accident, la responsabilité civile couvre les dommages subis par le véhicule de l’assuré... si cet assuré n’est pas déclaré responsable. Pour être couvert même lorsque «responsable», le con­ducteur doit souscrire au chapitre B pour les dommages à son véhicule – autrefois «les deux bords». Cette couverture facultative fait évidemment grimper le coût de la prime, et c’est pourquoi les propriétaires de vieux véhicules s’en passent généralement. Par contre, ceux qui roulent dans des voitures neuves ou des voitures qui ont encore de bonnes années devant elles ont avantage à s’offrir le chapitre B.

Ils y gagnent en étant in­demnisés s’ils sont impliqués dans un accident «responsable», mais aussi s’ils sont victimes d’un délit de fuite (le seul chapitre A ne couvre pas cette situation, puisque l’assureur ne peut alors établir la responsabilité).

Enfin, le chapitre B couvre les incidents sans collision. Le fameux «feu-vol-vanda­lisme», moyennant une franchise de 100 $ à 250 $, couvre plus large qu’on le pense, puisqu’il inclut les dommages causés par la grêle, le vent ou la foudre, les explosions ou les émeutes, la crue des eaux, voire les tremblements de terre. Il couvre aussi les dommages résultant d’une collision avec des personnes ou des animaux.

Bref, le chapitre B vaut habituellement son pesant d’or pour ceux qui, en cas de pépin, veulent au moins récupérer la valeur de leur véhicule. Ils doivent toutefois sélectionner la franchise selon leur capacité financière à assumer le montant requis advenant un sinistre.

Source: Journal Métro Métro - Automobile