Je suis un menteur, un lâche et un hypocrite de première catégorie.  Je le reconnais et j’assume mon acte.  Je suis prêt à me battre, me combattre voire même à me débattre avec qui que ce soit.  Je vous ai dit, en date du 2 mai 2012 que je ne me rendrai pas aux urnes, je ne voterai pas et allégoriquement, je ne me marierai pas et je ne tolérerai à aucun candidat de se prostituer, devant moi, électoralement.



Mais hélas, je suis un être faible, un être dénué de principes, démuni avec une âme dépravée, vicieuse et corrompue.  C’est mon galbe, c’est l’intérieur de mon profil que je connais très bien, mais je suis tout de même victime d’une campagne de charme au sens large et beaucoup plus, la proie de la grande séduction, le souffre-douleur de l’ensorcellement ou plus précisément, la tête de turc de la fascination.

Les quelques représentants des partis ont mis le grand paquet pour me séduire et faire de même avec mes 10600 compatriotes.  L’effort ne valait pas le coup, car l’aboutissement de la montagne enceinte a accouché une miniature souris.

Mohamed Gahche, l’homme à la belle allure, à la taille svelte et à l’apparence élancée m’a lancé l’appât illusoire pour amorcer l’allèchement.  J’ai décliné la proposition et dédaigné sans mépriser, juger ou se moquer de l’intention.

Noureddine Belmeddah, m’a chanté la pomme de la vieille légende d’Adam et Ève par une initiative dans une expression galante de l’ouverture d’un centre culturel algérien.  Je ne pouvais pas troquer sa proposition par la ruche d’abeille pleine de miel pur et de nectar candide.

Da Lhoucine est parvenu à me faire changer d’avis en me disant, qu’il n’y a que les fous et les imbéciles qui ne changent pas d’avis.  Il lui a suffi d’utiliser qu’une simple image subliminale pour réactiver mon désir d’aller aux urnes.  Il a sondé, fouillé et examiné mon côté givré et le sens piquant de ma faiblesse et de mon amour à la sensualité de la chair.  Avec son utilisation de la haute dose de certaine schnouff de drogue, il s’est accaparé de mes capacités cognitives pour, suffisamment me conditionner à une excitation enflammée.

Le FFS a réussi son pari de me séduire et à me faire changer d’avis.  Ni bakchich, ni enveloppes brunes. Sans scandale, sans chahut, une belle image vaut mille mots et cause assez de maux.  Votez FFS et je vous laisse découvrir le secret éternel des cinq donzelles.

Cher député Amarouche ; je ne vous demande pas la lune et je ne vous demanderai pas non plus, le ciel.  Ne vous inquiétez surtout pas du transfert de ma dépouille au bled.  Je possède une assurance-vie qui m’envoie et m’expédie, non seulement en Algérie, mais jusqu’au paradis des rêves et à mon destin d’enfer.

Je ne vous demande pas également, d’intervenir et de parfaire les services consulaires, je dois reconnaître qu’ils m’offrent un service exemplaire et un traitement royal et plus que réglementaire.

Vous êtes un homme de droit, vous connaissez certainement les lois et incontestablement rempli de foi.  J’ai perdu mon fil et vraiment je ne sais quoi ?

Ah oui ; la tenue de votre promesse est une sagesse,  vous l’exhaussez par politesse si non on vous traitera de petitesse.  En fait, ça fait quoi de découvrir et d’enlever la pancarte cachant les charmantes princesses?