Né le 2 juillet 1994 en Algérie, Walid a émigré au Canada en 2002 avec sa famille pour s'installer en Ontario, une province anglophone.

A 17 ans, l'Algérien, Walid Sekhri est au summum de la consécration. Il a sans doute écrit la plus belle page de sa carrière sportive. Walid est devenu, au terme d'un combat héroïque, le nouveau champion national canadien junior du Taekwondo catégorie poids lourd en janvier 2011. De ce fait, qualifié aux Jeux panaméricains qui se dérouleront à Las Vegas, (Nevada), du 7 au 9 octobre de cette année, il représentera le Canada. Un succès mérité venu sanctionner une détermination de fer de ce jeune qui n'est pas près de s'arrêter sur cette lancée. Sa qualification aux Panam est survenue à la suite de sa réussite à deux matchs contre son adversaire Eamon Morrisey qui représentait la Nouvelle Zélande et le Labrador. Un adversaire, pas des moindres, puisqu'il a fini par arracher le deuxième titre au championnat national junior de janvier 2011. Après que les deux se sont rendus coup pour coup, le cham-pion «Walid» s'est montré le plus adroit, faisant preuve d'une maîtrise qui a permis de le battre sur les deux matchs.
Walid a obtenu le score suivant: le premier match il a gagné 5 à 0 et il a remporté le deuxième match par un score de 9 à 3. «C'est le commencement d'une longue carrière. Jusqu'à ce jour, il a été frustré de victoires. Il a été le meilleur, mais ce succès a demandé beaucoup de sacrifices. Il a su, tout simplement, gagner en faisant parler son expérience dans le Taekwondo», témoigne sa maman, Assia. Mais qui est Walid Sekhri? Il est né le 2 juillet 1994 de parents algériens. Il a émigré au Canada en 2002 avec sa famille pour s'installer en Ontario, une province anglophone.

À l'âge de 11 ans, il a rejoint la célèbre école «Black Belt Worl» pour s'entraîner au Taekwondo avec son maître «Tommy Chang» très célèbre au Amérique du Nord. Walid a obtenu le titre de Champion national canadien junior lors de la compétition nationale qui s'est déroulée à Winnipeg dans la province du Manitoba. Même s'il a émigre à l'âge de 7 ans, «Walid reste très attaché à l'Algérie», témoigne sa maman. Aujourd'hui, Walid suit le chemin des anciens joueurs de football. D'ailleurs Zinedine Zidane est son idole numéro un.

Son rêve est de le rencontrer un jour en personne. Malgré ce penchant pour le football, le sport «pieds-poings» a toujours repris le dessus chez le jeune Walid. Le Taekwondo reste sa discipline de prédilection. Sa rencontre avec cette discipline, c'est une longue histoire avec les arts martiaux qu'il a commencé à pratiquer dès l'âge tendre. Sa première expérience dans son habit d'arts martiaux a débuté en Algérie où il pratiquait le Kung-fu. Il a ainsi appris la discipline, le respect de soi et des autres.

Pour les arts-martiaux, sa famille en fait une histoire à part, parait-il, puisque sa soeurette Mélissa, agée de 11 ans est déjà une ceinture noire. «Elle suivra le chemin de son frère», précise sa maman toute fière de ses enfants.


Source: L'Expression