Photo: AFPLe cas de l'étudiante du cégep Saint-Laurent expulsée d'un cours de francisation parce qu'elle refusait d'enlever son niqab a suscité bien des réactions, toutes favorables à l'attitude du ministère de l'Immigration.

 


Par exemple, la Fédération des femmes du Québec (FFQ), qui est contre le fait que l'on interdise le port du hijab aux employées de l'État, trouve qu'il y a cette fois une distinction à faire avec le niqab, qui cache le visage.

En entrevue, la présidente de la FFQ, Alexa Conradi, a estimé qu'il fallait faire une distinction entre le hijab, qui laisse voir le visage, et le niqab ou la burqa, où l'on voit seulement les yeux. Ces derniers représentent un empêchement sérieux à la communication, selon Mme Conradi, et empêchent aussi les femmes d'être libres de leurs mouvements.

Du côté de la Fédération nationale des enseignants (FNEEQ-CSN) qui représente des professeurs de cégeps, cela démontre la nécessité d'adopter une Charte de la laïcité, afin de mieux baliser les accommodements raisonnables.