Le taxi de la mort, la tombe ambulante. J’aurais voulu mourir au bled
Là-haut, je suis bien là-haut. Là où l'abstrait est l'unité de mesure de l'inconnu. Je suis là-haut, sans prêter ma voix comme l’ont fait Rachid Badouri et Charles Aznavour. Je suis là-haut sans me procurer un nez de clown ou investir des millions de dollars de la liberté.
L’occasion est bien belle. L’Action démocratique du Québec, la formation créée par Mario Dumont qui a fait de l’immigration son cheval de bataille, a toute les peines du monde à se relever. Elle agonise dans de violents spasmes qui ont emporté jusqu’a son chef récemment (mal)élu, Gilles Taillon.
D’entrée de jeu et pour préciser un point crucial, je dois vous avouer qu’un étrange sentiment de manque d’inspiration habite mon intérieur, et ce, depuis que le onze national a donné le plus beau cadeau à la nation algérienne, a réconcilié la fraternité entre le peuple et par le fait même a prolongé la durée de vie du mandat présidentiel pour Ad vitam aeternam.
Ils l’ont fait! Les Fennecs ont remporté haut la main la bataille de Khartoum. Les Pharaons n’ont pas fait long feu dans le stade Red Castle d’Al Merreikh orné de drapeaux verts. Oum Eddounia a été remise à la place qui lui sied. La victoire historique de la sélection algérienne a été fêtée comme il se doit par la communauté algérienne au Canada.
Combien de fois l’ai-je arpenté…? À maintes reprises. 4 ou 5 fois. Peu importe. Il était toujours le même : lugubre, glacial, inhumain. Il se dressait au milieu de l’Europe. Le Mur de Berlin et ses milliers de kilomètres de fils barbelés symbolisaient une aberration de l’Histoire. Une ignominie qui a duré presque une trentaine d’années.
Natifs du quartier populaire oranais, les Planteurs, Mokhtar et Hichem viennent, il y a à peine deux mois, de souffler leurs dix-huitièmes bougies consécutivement.