De sauts de puce à pas de géant, une aventure toujours recommencée
Un cours qui avait fasciné Bachir Halimi portait sur l'automatisme. Mathématicien de formation, il optera pourtant pour l'informatique, "une discipline que je méconnaissais dans un pays, le Canada, que je méconnaissais encore plus".

Plus de quinze années passées au Canada, j'ai pu découvrir plusieurs visages de la communauté algérienne. Les déplacements migratoires de notre communauté se fait généralement de l'Est vers l'Ouest canadien. Depuis quelques temps,  on commence à découvrir des algériens et algériennes qui brise cette habitude.

Natif d'Alger (Algérie), Youcef Ben-Raïs a la musique qui coule dans ses veines. Il est issu d’une famille de mélomanes dont son arrière-grand-père pratiquait l’art musical.

Ce photographe qui traque avec un égale talent portraits et paysages à accrocher expose ses photos. Un panorama à  360º

Tahar Touam est un brillant physicien, bourré de diplômes acquis dans les grandes écoles et universités nord-américaines dont la prestigieuse École Polytechnique de Montréal. À l’exception de son pays, c’est un chercheur connu à travers le monde qui a été à l’origine d’une découverte importante dans le domaine de la photonique qui a abouti à la création d’une entreprise de pointe qui s’est effondrée dix-huit mois après son départ. C’est difficile et compliqué à la fois de revivre un jour l’expérience de Tahar Touam.

Le 18 août 1994 une Algérienne de 24 ans débarque en Amérique du Nord dans l’Etat de l’Alaska, laissant derrière elle un pays paralysé par les crimes qui font honte d’appartenir à l’être humain. Elle a une grande envie de s’en sortir après avoir tout laissé tomber. De l’Alaska à la Floride en passant par l’Etat de l’Oregon, une aventure unique qui commence au milieu de l’océan Pacifique sur les bateaux de pêche à Dutch Harbor, pas loin de l’océan glacial Arctique.

Installée au Québec depuis 1987, cette Marocaine a créé le premier magazine d’Amérique du Nord destiné aux immigrées du Maghreb et du Moyen-Orient. En ce début du mois de novembre, le froid pointe déjà le bout de son nez sur les grands immeubles de verre et les vieilles bâtisses du centre de la capitale québécoise. Si Khadija Darid presse le pas, c’est pourtant moins pour se réchauffer que pour gagner du temps.

Vice-président depuis septembre 2002, de la compagnie pharmaceutique Ratiopharm, responsable du département, recherche et développement. Ratiopharm est la troisième compagnie générique au monde après Teva et Novartis.