Les recruteurs ne sont pas blancs comme neige. Il leur arrive d’omettre quelques précisions, d’exagérer certains faits et de se « tromper » sur d’autres. Voici trois exemples de choses que des recruteurs peuvent dire, et qu’on est en droit de mettre en doute.

« Je ne connais pas le salaire associé à ce poste. »

Soit le recruteur travaille en interne et a accès à cette information en quelques secondes, soit il a été engagé pour pourvoir un poste en étant au fait de son échelle de rémunération... puisque, bien souvent, son propre salaire en dépend ! Un recruteur choisit de ne pas divulguer le salaire afin de mieux connaître les intentions du candidat et de garder une certaine marge de manœuvre dans la négociation.

« Je souhaite simplement vous rencontrer. »

Aucun recruteur ne prendra le temps de planifier un tête-à-tête avec un professionnel sans objectif précis : la denrée est trop précieuse ! Celui-ci considère votre profil comme intéressant, en ayant un poste en particulier en tête. Il ne s’agit pas d’une rencontre « pour entendre votre histoire » ou « pour mieux vous connaître » : le recruteur essaie de valider d’abord si vous saurez bien vous intégrer à l’entreprise.

« Nous offrons des conditions avantageuses pour la conciliation travail-famille. »

C’est à la mode ! Posez des questions à savoir si « l’horaire flexible » consiste à vous donner le droit de finir toujours plus tard ou si celui-ci s’accompagne de regards attendus dès que vous cheminez vers la porte pour aller chercher votre enfant à la garderie. Et cette option de télétravail, s’agit-il d’un simple plan d’urgence alors que vous êtes en pleine invasion de gastro à la maison avec quatre petits malades sur les talons ? Pour en avoir le cœur net, mieux vaut demander des exemples réels et concrets au sein de l’entreprise. Un monde peut séparer la théorie de la pratique en matière de conciliation travail-famille...

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