Durant les moments forts de la conquête spatiale, le poète Algérien, Mohamed El-Aid al Khalifa, natif de Biskra, impressionné et inspiré a la fois par les images qui nous arrivaient du ciel avait écrit dans l’un de ces poèmes, « Ina achababa ida sama bitoumouhéhi jaâla ennoujouma mawatia al akdami » autrement dit « Si la jeunesse s’accroche a ses ambitions, elle marchera un jour sur les étoiles ».

Ali Kichou a quitté le pays avec le sentiment de réussir et de revenir un jour rendre service aux siens. Comme lui à l’étranger beaucoup d’Algériens qui ont eu le mérite de s’imposer dans différents domaines caressent le même rêve. Ils ont réalisé des choses extraordinaires parfois dans des conditions de concurrence difficiles qu’ils ont surmontées avec succès.

De sauts de puce à pas de géant, une aventure toujours recommencée
Un cours qui avait fasciné Bachir Halimi portait sur l'automatisme. Mathématicien de formation, il optera pourtant pour l'informatique, "une discipline que je méconnaissais dans un pays, le Canada, que je méconnaissais encore plus".

Cet informaticien a été le premier à mettre la radio communautaire sur Internet - Portrait: Rien de ce qui concerne la communauté algérienne ne lui est étranger.

Tahar Touam est un brillant physicien, bourré de diplômes acquis dans les grandes écoles et universités nord-américaines dont la prestigieuse École Polytechnique de Montréal. À l’exception de son pays, c’est un chercheur connu à travers le monde qui a été à l’origine d’une découverte importante dans le domaine de la photonique qui a abouti à la création d’une entreprise de pointe qui s’est effondrée dix-huit mois après son départ. C’est difficile et compliqué à la fois de revivre un jour l’expérience de Tahar Touam.

Yacine est natif d’Alger, vit et travaille à Montréal.  Après des études d’arts à l’école supérieure des beaux arts d’Alger, en 1981, il obtient une bourse en Espagne pour aller se spécialiser dans le domaine de la céramique artistique et contemporaine. Après cette longue formation qui dura six années, il retourne en Algérie, créa son propre atelier de production et de formation de céramique.

«Une culture, ça se partage ». Zineb Sahli se reconnaît bien dans le slogan du festival du monde arabe de Montréal (FMA) au point ou elle a fini par faire partie de l’équipe dirigeante depuis la deuxième édition. Originaire de Laghouat, l’Algérienne est une femme très impliquée dans le mouvement associatif montréalais. Active de nature, au four et au moulin, elle travaille plus de douze heures par jour, ce qui ne l’empêche pas de cumuler plusieurs fonctions qui lui laissent peu de temps libre. Sa participation à la plupart des activités culturelles algériennes et canadiennes fait d’elle une femme très convoitée par son expérience et son sérieux. Malgré cela peu de gens savent ce qu’elle fait et est réellement.