Je l’ai cherché depuis des mois.  Je me demandais où, a-t-il s’est bien caché.  Cela faisait un bail que je ne l’ai vu.  Et pourtant, il est du type, à se trouver toujours là où il y a de l’action.  Même là où on ne l’attend pas!

De nos jours où le cœur est ailleurs, le cerveau entre l’abstrait et le réel, le souffle au bout de l’aspiration divine et l’extase, à la recherche du chemin contournant le calvaire, le communautariste scientifique à l’esprit rationnel est à l’œuvre 48h/24h.  Toutefois,  le maghrébin et plus précisément l’algérien québécois doit s’estimer heureux.  Il doit par ailleurs, jour et nuit, adorer le bon Dieu et lever la main vers les cieux pour le remercier de l’avantage concurrentiel obtenu par rapport aux compatriotes établis autre part.

C’est, confortablement assis dans un petit café italien non loin du Petit Maghreb et situé sur une autre rue que celle abritant le quartier général de la communauté maghrébine de Montréal en l’occurrence, Jean-Talon, que je sirotais un café latté bien corsé tout en plongeant dans un chapitre du roman Harraga de Boualem Sansal, quand soudainement et semblant surgir de nulle part que l’aigle noir, lentement, les ailes déployées, lentement, je le vis tournoyer…Non, ce n’était qu’une silhouette, longiligne celle là, qui apparu à mes côtés!