Le parti québécois (PQ) de la reine bourgeoise Marois tend, s’il reste et persiste dans la lignée du je-m’en-foutisme et de la gouvernance sinusoïdale, vers un déclin assuré.  On s’ennuie de l’ère du gars de New Carlisle, de l’époque du fils de Gérard et de Germaine et du temps du gars de Saint-Jacques-de-Montcalm.  C’était des gens qui disaient tout haut ce que Marois pense actuellement tout bas.


On se souvient de la déclaration de René, un soir d’un 20 mai au centre Paul Sauvé.  On s’en souvient, car il est le seul, l’unique et le rare politicien qui a compris son peuple.  On se souvient d’un homme et son point de mire aux côtés des peuples opprimés.

On se souvient de la courageuse déclaration de Jacques, un 30 octobre où il a pointé du doigt, sans hypocrisie et dissimulation,  l’argent et le vote ethnique.

On se souvient de Bernard quand il s’est livré avec un « nif » et une virilité exemplaires pour  dire aux fédéraux que : «Le Québec n'a pas l'intention de faire le trottoir pour des bouts de chiffons rouges.».  Un Québec fier, « encore et toujours debout », comme disait la défunte diva chanteuse, la Rose algérienne (Warda).

On se souvient du PQ comme un parti rassembleur, un parti social-démocrate et un parti nationaliste.  Tantôt à gauche en matière d’économie et tantôt à droite pour les affaires sociales.  À cette époque et malgré tout, le PQ était une carte gagnante.  Une carte de crédit de type Or.

Marois a bousillé tout le crédit qui a été bâti par ses prédécesseurs.  Toutes les actions réfléchies et téméraires ont été mises sur le crédit du parti.  La carte du parti est complètement « loadée ».  Si cette niaise sottise continue, on risque de payer trop d’intérêts et moins de capital pour longtemps.

Le pire fardeau va arriver à Trois-Rivières, la ville des trois chenaux formés par la rivière Saint-Maurice afin de bécoter, pas pour une fois, non plus pour deux fois, mais pour un gros trois fois le beau fleuve, Saint Laurent.

Trois-Rivières, c’est la ville du sieur Laviolette, le fondateur.  Elle est la ville des Ursulines, des Forges et de la vieille prison où on peut aller, pour le fun seulement et sans aucun crime, s’incarcérer pour une sentence d’une nuit.

Elle est aussi la ville des trois religions monothéistes formées par la bonne foi des trifluviens afin de bécoter, pas pour une fois, non plus pour deux fois, mais pour un gros trois fois le vivre ensemble et la paix des braves.

Quand je t’avais choisie, en 1990, comme deuxième ville après Oran, ma chère ville, j’ai appris que mes compatriotes québécois de souche t’avaient collé toutes sortes de noms d’oiseaux.  Ils t’appelaient Trois-Misères, tantôt Trois-Cauchemars et constamment (et ce, à cause des déchets des usines des pâtes et papiers) Trois-Mauvaises-Odeurs.

De Denis Vaugeois à Danielle St-Amand en passant par Paul Philibert, Guy Julien, André Gabias, et Sébastien Proulx : ce sont des députés du terroir natifs du territoire mauricien.

Qu’est-ce qui arrive au PQ?  Quelle mouche a piqué Pauline? Sans doute une Tsé-Tsé dissimulée sous les ailes de celle qui a fait l’assaut parachuté du ciel.  Pauline, réveillez-vous de votre trypanosomiase africaine, les décisions prises sous l’effet  de cette contagion causent des dommages irréversibles.

Les victimes de lynchage de votre candidate sont partout au Québec.  Le mot d’ordre a été passé et je suis désolé de vous annoncer les conséquences : ça va faire mal, pas à vous mais au parti que nous avions chéri pendant tant d’années. 

En ce qui me concerne, je ne voterai pas pour un parti supportant les semeurs de haine, d’animosité, d’aversion et d’antipathie.  Je ne voterai pas pour un parti épaulant une personne mangeant à tous les râteliers.  Je ne voterai pas pour un parti favorisant une personne fabriquée, en toute pièce, en argile tout peint.

Je ne voterai pas PQ, je voterai utile et intelligent.